Le financement est un enjeu majeur pour les entrepreneurs et conditionne leur réussite. Comment faire ses preuves sans financement ? Comment développer un prototype sans moyens financiers ?

Les banques commerciales et les investisseurs restent souvent frileux à l’idée d’accorder un crédit à une start-up qui n’a pas encore fait ses preuves ou qui n’a pas développé de prototype.

Sur le continent africain et en particulier en Afrique subsaharienne  francophone, le système de financement des start-up est dans la plupart des pays, insuffisant ou défaillant : pas de garanties de prêt, pas de subventions publiques, pas de plateformes de prêt d’honneur. Tandis que les structures d’accompagnement de start-up se développent, les outils financiers restent les grands absents.

Un prêt d’honneur est une forme particulière de crédit, qui comporte 4 grandes caractéristiques :

• C’est un prêt accordé à une personne physique
  
• C’est un prêt sans intérêt
  
• C’est un prêt sans garantie, caution, ni apport
  
• C’est un prêt d’un montant réduit

Ce dispositif a pour ambition de fournir les financements nécessaires de début de parcours qui sont jugés trop risqués par les banques commerciales. Bien que les montants soient en général peu élevés, s’il est correctement remboursé, le prêt d’honneur peut être un premier pas vers un prêt bancaire ou un investissement en capital.

• Des financements entre 10 000 € (~ 6,5 millions F CFA) et 30 000 € (~ 20 millions F CFA)
  
• Mis en place localement par une SAEI
  
• Décaissé en une fois, avec une durée de remboursement maximale de 36 mois
  
• Et toutes les caractéristiques du prêt d’honneur !
  

Le fonds Afric’innov est adossé à des SAEI partenaires, et les prêts d’honneurs sont réservés aux entrepreneurs accompagnés par ces SAEI.

Actuellement, le fonds est déployé par les SAEI suivantes :

CTIC (Sénégal) – CIPMEN (Niger) – La Fabrique (Burkina Faso) – Etrilabs (Bénin) – Saboutech (Guinée)